
la communication profonde accompagnée... qu'est-ce que c'est?
Moi non plus je ne savais pas ce que c’était. J’en ai entendu parler par hasard, j’ai essayé… ça me semblait si magique… et puis j’ai adoré, et ça m’a transformée, … vite.
Pas besoin de parler, la communication se fait de cœur à cœur : l’information circule du « facilitant » au « facilité », selon la terminologie consacrée, sans passer par les circuits mentaux ordinaires, comme s’il n’y avait qu’un seul cœur ou un seul cerveau.
Selon Martine Garcin « il semble que l’accompagnant et l’accompagné soient pour le temps de la séance, harmonisés, accordés sur une même harmonique vibratoire. Cette harmonisation permettrait au cerveau gauche du facilité, d’entrer en résonnance avec le cerveau droit. du facilitant et ainsi de décoder les informations issues de l’inconscient du facilité ».
Les mots et les phrases viennent à l’esprit du praticien sans intervention personnelle de sa part ; il les tape au fur et à mesure sur un clavier d’ordinateur. Il n’est qu’un médiateur.
Et le texte raconte… Moi…, dans toutes les couches de mon être: mon champ de conscience, mon inconscient personnel, mon inconscient familial, l’inconscient collectif, et enfin le Soi qui, selon Jung, représente la totalité de l'être.
A qui s’adresse t’elle et pourquoi ?
En ce qui me concerne, après de nombreuses années de travail sur moi, par différentes méthodes, j’avais certes progressé, mais il restait une vaste zone de mal-être que je ne réussissais pas à cerner.
La CPA m’a également révélé des mémoires plus anciennes, indépendantes de mon arbre généalogique.
L’intérêt n’est pas de satisfaire une curiosité de surface pour ce qui se serait passé « avant » ; il s’agit de faire émerger des dimensions profondes de notre être et de rendre possible l’expression et donc la libération d’émotions profondément enfouies dans la psyché.
La démarche serait éprouvante si, dans le même temps, l’ouverture ne se faisait pas aussi « en haut », vers nos propres richesses intérieures, souvent occultées elles aussi, et vers le Soi dont parle Jung.
Chacun trouvera dans sa pratique ce qu’il y cherche, et….. il risque aussi de trouver beaucoup plus, que peut-être il ne cherche pas !
Relier le haut et le bas, et de toute façon n’avoir accès qu’à ce qui est supportable pour en guérir. Le but est là, retrouver l’harmonie en soulageant ce qui est douloureux.
Notre histoire à tous est un roman, passionnant. Et la meilleure façon de comprendre, et tolérer les autres n’est-elle pas d’abord de se connaître soi-même dans toutes les dimensions de notre être ?
L'historique
A partir de 1993, Anne-Marguerite Vexiau, orthophoniste de formation, voulant au départ aider les autistes sans parole s’est aperçue que l’outil pouvait aller beaucoup plus loin. Elle a été la première à proposer cette approche sur des personnes valides présentant des difficultés psychologiques. Alors est née la « psychophanie ».
Martine Garcin-Fradet a encore poussé plus loin la méthode vers les mémoires transgénérationnelles et d’autres niveaux de conscience.
C’est cette dernière lignée dans laquelle j’ai été formée.